Il en ressort une chose essentielle : il y a dans Vitry une attente, un potentiel, une espérance. Le message est clair, profond, parfois dur mais toujours plein d’attachement pour notre ville. Nous poursuivrons dans les mois qui viennent la construction de cet espace d’expression, de confiance et d’élaboration partagée. Avant on écrivait le programme et on vous disait « votez pour nous ». Avec Vitry Demain, vous écrivez le programme avec nous.

Logement social : ça chauffe

« Avec la fin de l’OPH, on n’a plus personne à qui parler. » « Valdevy, la Semise… personne ne répond mais nos immeubles se dégradent. » L’humidité, les cafards, les moisissures, l’indifférence. Il faut réhabiliter, embellir… nous considérer. « Améliorer l’habitat existant plutôt que démolir et bétonner les Ardoines », « La location-accession est une solution pour avoir un logement sans s’endetter à vie. »

Vélo : ça roule moyen

« Faire du vélo ici, c’est risqué. » Pistes mal protégées, stationnements anarchiques : « Même les autos-écoles squattent la piste de la RD5 ! » La demande est claire : des pistes continues, sécurisées, des espaces de stationnement, et une concertation réelle entre cyclistes, automobilistes et piétons. « Parlons-en avant de lancer les travaux. »

Vivre tranquille

Le besoin de sécurité revient souvent. Mais pas n’importe laquelle : « Plus de présence humaine, plus de prévention, pas seulement des PV. » La vidéosurveillance partout ? « Ça ne règle pas les vrais problèmes. » Et quand la police municipale ne travaille pas la nuit, vers qui se tourner ? « Vitry est grande. Et si on avait un second commissariat ? »

Réunions de quartier : on veut du concret

« On vient, on parle… Mais est-ce qu’on nous écoute ? » Trop souvent, la frustration l’emporte. Les habitant·es attendent des réunions utiles, qui débouchent sur des projets réels, suivis, concrets.

Une ville pour petits et grands

Ouverture de crèches, structures pour enfants en situation de handicap, repas livrés aux diabétiques, soutien à la parentalité, habitat intergénérationnel… Beaucoup reste à faire. Le sport aussi revient : « Le sport de masse c’est super, mais il faut des locomotives. Il faut engager une réflexion sur le haut niveau. »

Jeunesse et avenir

Les jeunes veulent plus que des fastfoods. « On veut des lieux pour nous, des restos sympas, des city stades ! » L’emploi ? Un casse-tête. Le permis de conduire ? Trop cher. « Sans carnet d’adresses, impossible de trouver un stage. » Plus que jamais, la commune doit ouvrir les portes, tendre la main, investir dans leur avenir, acccueillir des apprentis.

Cadre de vie : on veut respirer

« Trop de béton, pas assez d’arbres. On étouffe. » « Et les poubelles débordent ! » Les espaces verts existent, mais « certains donnent plus envie de fuir que de s’y poser ». Les berges de Seine ? Une chance encore inexploitée. Le marché ? « Il faudrait le repenser. » Et toujours ce besoin vital : plus de propreté, plus de convivialité, plus de vie.