Commissariat : des moyens pour la sécurité

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L’attaque du commissariat de notre ville, fin juillet, a suscité une large réprobation des Vitriot·es. À juste titre ! Rien ne justifie des violences contre les policier·es.

Dans la tribune parue dans le journal municipal de septembre, les élu·es du groupe Vitry rassemblé, la gauche communiste, écologiste et citoyenne, ont témoigné de leur « solidarité aux personnels du commissariat » et exigent « que l’État dégage en urgence des moyens dignes de Vitry ». Les élus évoquent leur engagement de toujours : « avec Paul Mercieca, Alain Audoubert et Jean-Claude Kennedy, nous défendons le renforcement des moyens du commissariat ». En 2007, nous avions obtenu l’engagement du Premier ministre et de la Ministre de l’intérieur d’en construire un nouveau. Les actes n’ont pas suivi !

Notre commissariat est l’un des plus sinistré d’Ile-de-France, les conditions d’accueil des habitant·es et de travail des policier·es y sont aussi déplorables que révoltantes.

Alors oui, contrairement à ce qu’a prétendu l’actuel maire, on ne lutte pas contre l’insécurité « en détruisant des bâtiments » (VOIR NOTE), il faut d’urgence un nouveau commissariat avec des policier·es en nombre, et les moyens nécessaires pour l’exercice de leur mission. Et si les relations entre la population et la police se sont bien trop dégradées, on le doit aux politiques d’abandon de la prévention et de la police de proximité. On le doit aussi à la répression, souvent féroce, des manifestations.
« La doctrine du service public de la police doit changer », affirment nos élu·es. Proximité, prévention et protection doivent l’emporter sur les nécessaires sanctions ; voilà qui donnerait du sens et du respect au métier de policier. De plus, au-delà même de la police, d’autres missions de service public doivent être revivifiées : la protection judiciaire de la jeunesse ; les éducateurs de rue et tout ce qui concourt à l’éducation. C’est le chemin et l’espoir d’une vie meilleure !

NOTE : « (…) notre seul outil pour mettre fin à ça, à cette insécurité, c’est de détruire le bâtiment (…) » Mr Bell Lloch
lors de la présentation publique du Projet de rénovation urbaine (30 septembre à l’Hôtel de ville)